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Robin Foster : Empyrean
Post rock
Robin Foster revient, pour notre plus grand plaisir, avec son quatrième album solo (sans compter ses collaborations avec Dave Penn, chanteur d’Archive, ses remix et ses B.O de film), intitulé Empyrean.
Le Britannique, installé depuis de nombreuses années en Bretagne, du côté de la presqu’île de Crozon, nous régale depuis Life is Elsewhere, son premier album solo, avec son post rock hypnotique. Ses ingrédients ? Des strates de claviers pour installer une atmosphère cinématographique, chaude, élégiaque par moment, toujours envoûtante. Par-dessus, Robin Foster appose sa batterie (parfois électronique, parfois acoustique), sa basse, prenante, sensuelle, et ses arpèges de guitare, clairs, légers, évocateurs. Si la majorité des morceaux sont instrumentaux, il sait s’entourer des bons collaborateurs pour insérer des parties vocales magnifiques (Ndidi O sur Everlast et Pamela Hute sur The Hardest party). Nous noterons, une nouvelle fois, la présence d’Hibu Corbel (membre de Red Cardell, présent sur les deux derniers albums) à la batterie, sur un titre.
Une nouvelle fois, Robin Foster nous embarque dans son voyage sonore, à la recherche de la restitution parfaite de l’émotion par la musique.
- P.B.
