Accueil > Le magazine > Archives livres et disques Retour
Mein Sohn William
V’là encore un garçon qu’a trouvé une clé à sa schizophrénie. Ce mec, il est tout seul avec ses machines et ses instruments sauf que t’as l’impression qu’ils sont pleins. Bon, je sais ça s’appelle un one-man-band et que c’est pas le seul à faire ça, mais croyez moi, un comme lui ça court pas les scènes. Le mec il maîtrise bien le boucleur, on est loin de se douter qu’un morceau qui démarre avec un petit pok-pok-pok va nous faire bouger notre boule deux minutes plus tard, c’est progressif mais pas comme le rock, plutôt comme l’électro progressif, pourtant tu le mettrais pas non plus dans la case électro, pourquoi pas pop mais on s’en fout... De toute façon c’est à parier que le mec, il aime pas trop les étiquettes, c’est pas le seul non plus mais moi j’aime bien les gens qu’aiment pas les étiquettes, surtout quand il y a de la personnalité dedans. C’est ce qui rend le truc intéressant, ça mélange plein de trucs dans le bidule, c’est déroutant, personnel.
Bon, sur ce 1er album il a quand même invité quelques copains mais apparemment en live il se défend tout seul avec tout son bordel en courant du pad au boucleur en s’arrêtant brailler dans son micro... Entre sport et concentration. Bref c’est chaud à décrire mais si ça peut vous donner envie d’écouter, j’ai kiffé, c’est déjà pas mal non ? (Gaspard - mars 2012)
www.myspace.com/meinsohnwilliam
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=pC4DYhwiI5M
Vidéo captée à l’Ubu par les étudiants de l’ESRA.