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Yannick Pelletier : Marcel Dirou, l’énigme
Art
Une histoire comme ça pourrait faire l’objet d’un scénario à Hollywood ! Un simple prof de lettres d’un lycée de Lamballe a peint, dans un secret absolu et dans sa chambre, 2 500 œuvres magnifiques ! Un peu bourru certes, mais néanmoins collègue agréable et enseignant apprécié de ses élèves, il n’a jamais rien laissé filtrer de ce qu’il faisait la nuit chez lui. Pas de femme, pas d’enfants, pas de visiteurs, pas de trace chez aucun marchand de peinture, il est mort en 2009. Ce livre, sorti en même temps que la première exposition de ses œuvres à Saint-Brieuc, nous en dresse un portrait, bien sûr très sommaire.
L’auteur, Yannick Pelletier, spécialiste de Louis Guilloux, a été collègue de Marcel Dirou dans le lycée Henri-Avril de Lamballe, et Hervé Le Roch, amateur d’art briochin « découvreur » de Dirou en 2010, ont réussi à glaner quelques informations sur le personnage, auprès de collègues, voisins, habitants de Lamballe mais aussi de Carantec, où habitait sa mère. Et l’on arrive ainsi à avoir quelques points de repère : fils de Résistant, plusieurs années enseignant en Tunisie, soirées au café du coin, en observateur, amateur d’expos de peinture, taciturne, colérique, syndicaliste... L’ouvrage présente une soixantaine de reproductions d’une œuvre émouvante, torturée, aux techniques d’inspirations diverses et superbement maîtrisées, jusqu’à devenir très personnelles. On se demande bien quelle sera la postérité d’une œuvre aussi forte.
Editions Osez Communication - 09 61 03 60 34
- Pat
Derniers commentaires
1. Yannick Pelletier : Marcel Dirou, l’énigme, 10 avril 2017, 11:17, par brigitte Cornier
Où cher Monsieur, puis-je me procurer ce livre ? À quel prix ? J’habite à Granville
1. Yannick Pelletier : Marcel Dirou, l’énigme, 10 avril 2017, 14:31, par Catherine
Bonjour,
Vous pouvez contacter l’éditeur :
Editions Osez Communication - 09 61 03 60 34
Bonne journée.
2. Yannick Pelletier : Marcel Dirou, l’énigme, 10 mai 2017, 11:24, par Busnel
Bonjour,
je connaissais bien Marcel Dirou alors que j’enseignais au lycee de Lamballe.
Je me rappelle lu avoir passé l’obélisque noir d’Erich Maria Remarque, qu’il avait bien aimé.
J’ai appris tout récemment le passé concernant son père et je comprends qu’il y a retrouvé des points d’accroche.
Il m’avait dit peindre et entasser ses toiles "un peu partout".
Evidemment, je regrette de ne pas avoir insisté pour les voir.
Je vais essayer de me procurer le livre de yannick pelletier que je connais bien aussi.
Amitiés