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Avril 2023 : Kamoulox
C’est un sujet qui revient régulièrement à la rédaction. Un de ces serpents de mer mystérieux et avouons-le, assez fun, qui nous pousse invariablement à chaque fois à nous poser la question : « mais pourquoi ? ». En effet, il semble que l’acteur culturel partage avec le coiffeur une passion irraisonnée pour les jeux de mots improbables lorsqu’il s’agit de baptiser la structure qui lui permet d’exercer son activité, qu’il s’agisse d’une association, d’un festival, d’une compagnie, d’une fanfare ou d’un salonchignonniste (oui, oui ça existe). Si nombre de pages Insta et profils Facebook relatent les inventions les plus remarquables des artisans capillaires, il ne semble malheureusement pas exister – à ce jour – de ressource mettant en lumière les performances des professionnels du naming culturel. Dieu sait pourtant que chaque semaine nous apporte son lot fascinant de Chili Concarneau (orchestre breton de musique sud-américaine) ou Fanfare Ô Pruneaux (fanfare du Goëlo), qui n’ont rien à envier à Hair One (à Vannes) et Matign’asse (à Matignon, ça ne s’invente pas…). Alors que ces derniers sont dûment répertoriés ici https://tif.hair/, force est de constater que notre profession mérite elle aussi son hall of shame en complément des Victoires de la Musique et autres Molières.
Bonne lecture.
- La rédaction