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Variations 3 : Bête à Chagrin
Recueil de nouvelles, par les éditions La Gidouille.
Bête à Chagrin, c’est le thème imposé du concours de nouvelles de La Gidouille dont le recueil, Variations 3, nous parvient en ce mois de décembre. Après les variations précédentes (n°1 Un P’tit câlin avec plein d’amour dedans, n°2 Six hommes sans histoires), de talentueux auteurs sont une nouvelle fois présents. Connus ou moins connus, venant d’horizons divers et variés, c’est leur qualité d’écriture qui les réunit en ces pages. Cette qualité est d’ailleurs le seul point commun de ces écrivains car chacun d’eux possède son univers propre, son langage, son imagination.
L’expression « bête à chagrin », bien que présente dans l’inconscient collectif, reste assez mystérieuse. En ce sens, elle permet à chaque auteur d’aller puiser dans son imaginaire sa propre définition. Ils s’en donnent alors à cœur joie pour nous surprendre, nous intriguer, nous prendre à contre-pied.
Dans ce lot d’histoires inédites regroupées en quatre grandes parties - deux plus petites, plus quelques bonus et deux variations (deux bonus et une variation illustrés par Christophe Lazé, l’autre variation étant illustré par William Augel) - certaines nous touchent en plein cœur, nous chamboulent, nous émeuvent aux larmes tandis que d’autres nous rendent perplexes, nous perturbent, nous laissent songeurs, rêveurs.
Bien entendu, cela reste inhérent à notre propre sensibilité, à notre propre histoire, à ce que nous sommes et à ce que nous aimons. Nous sommes donc conditionnés, mais la qualité de ces vingt-deux textes est telle qu’elle nous permet d’appréhender chaque récit, chaque poème, avec un regard curieux, envieux de nous repaître de ces histoires, en quelques lignes ou quelques pages, avec une frénésie non feinte.
Ne bannissant aucun style, Variations 3 permet de passer avec légèreté du poème au polar, en faisant un détour par les sciences fictions et les récits paysans ou bourgeois. Cette diversité de tons nous offre un paysage littéraire complet, nous aide également à sortir de nos repères de lecteurs (l’habitué de romans noirs n’est pas forcément un féru de poésie, et vice versa). Tout le monde, quelque soit son âge, son milieu, son niveau de lecteur, peut y trouver son compte en alternant les écritures incisives, fluides, douces, abracadabrantesques, d’un autre temps, d’un autre monde.
Tous les goûts sont dans la nature, La Gidouille l’a bien compris et le prouve avec ces nouvelles ironiques, oniriques, noires, instantanées, poétiques, désespérées, épiques, émouvantes. Elles se lisent alors d’une traite, se dégustent comme du petit lait, petit lait d’une bête, d’une bête à chagrin.
- P.B.
Le coucours pour Variations 4 est lancé !
Edition La Gidouille - www.lagidouille.fr
Points de vente : Imagine (Langueux), Hyper U (Yffinia)c, La Çédille (Lamballe), Le Marque-page (Quinti)n, Gwalarn (Lannion), Tom (Perros-Guirec), Le Renard (Paimpol)
PS : il serait injuste de ne pas nommer tous les auteurs. Si certains ont déjà été publiés lors des variations précédentes, d’autres y font leurs premiers pas. Les voilà nommés dans l’ordre figurant dans les Variations 3 : Viviane Le Fur, Alain Lozac’h, Jeanne Le Roux, Patrick Barbier, Eve-Lyn Sol, François Aussanaire, Sève Laurent-Fajal, Jean-Pierre Simon, Mone Hellec-Le Beller, Eric Chesneau, Camille Paret, Marie-Françoise Roger, Véronique Rosaz, Michelle Brieuc, Corentin Huon De Pennanster, Christine Claude, Léonard Taokao, Michel Philippo, Claude Bougeot, Michel Dréan, Sylvaine Le Querrec et Yvon Bouëtté
